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Contrairement aux festivités instituées par la Torah, 'Hanouccah ne nécessite aucun chômage. Le travail est permis au cours des huit jours que durent la fête, lesquels sont emplis de joie et célébrés au moyen de mets frits dans l'huile
Selon la Tradition, lors de la réinauguration du Temple, les prêtres furent bien en peine de trouver de "l'huile d'olive pure" (shémène zayith zakh) nécessaire à l'allumage de la #Ménorah, le chandelier sacré. Une seule et unique fiole cashère put être trouvée, toutes les autres ayant été volontairement souillées par l'occupant pour être rendues inutilisables (Talmud, Chabb. 21b). Mais alors que celle-ci ne devait durer qu'une seule journée, un miracle - de prime abord anodin - se produisit : la fiole d'huile brûla huit jours complets, laissant le temps aux prêtres de préparer de nouveaux stocks destinés à ne plus laisser s'éteindre la flamme sacrée.
Les pratiques et coutumes qui s'y rattachent sont ainsi toutes liées au miracle de la fiole d'huile, à commencer par l'allumage d'un chandelier à huit branches, appelé en hébreu 'hanoukkiya ("Hanukke Lempl" en yiddish), lequel doit être posé sur le seuil de la maison, à même la rue ou à proximité d'une fenêtre pour "rendre public le miracle" (Chabb. 23b). Chaque jour, à la nuit tombée, une bougie supplémentaire est allumée et des mets de fête - de préférence à base d'huile (#latkes, #soufganiyot/yidd. #ponshkes) - sont consommés. Les enfants sont invités à jouer avec des toupies (yidd. "#dreidel").
Certaines familles juives, notamment ashkénazes, ont également conservé une coutume remontant aux communautés juives de Pologne du XVIIe s. consistant à offrir des pièces de monnaie aux enfants ("‘Hanikke guelt"). Cette tradition a, selon certains historiens, été influencée par le Noël chrétien, lors duquel des cadeaux sont distribués, tandis que d'autres spécialistes estiment qu'elle participe d'une volonté d'inculquer aux plus jeunes l'aumône, à l'heure où l'on remercie Dieu pour ses bienfaits et où tant de miséreux errent dans le froid hivernal (*). De nos jours, la coutume du ‘Hanikke guelt n'est plus pratiquée que par les courants 'hassidiques ; la distribution de pièces en chocolat semblant l'avoir largement remplacée.
Au Moyen Age, il était aussi de coutume de lire la "Meguilath Antiochos" (Le rouleau d'Antiochus), mais cette tradition s'est perdue, sauf chez les Juifs du Yémen et chez les 'Habad/Loubavitch, qui en poursuivent aujourd'hui la lecture.
Chez tous les autres Juifs, la liturgie est marquée par trois temps forts : l'ajout du "Hallel" (un chant de louanges), la lecture du " 'Al Hanissim" (« [Nous Te remercions] pour les miracles ») et celle de sections de la Torah tirées du Livre des Nombres (7,1-8,4) relatives à l'inauguration du Tabernacle dans le désert.
(*) De nombreux exégètes rapprochent le mot 'hanoukka, ืื ืืื, de 'hinoukh, ืืื ืื, qui signifie "éducation".
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