Don Bosco vient d’arriver à Caramagna (Italie, Piémont), où il doit séjourner quelques heures. Une femme paralytique s’est traînée sur ses deux béquilles pour venir à la rencontre du saint.
« Que voulez-vous de moi, ma brave dame? », lui demande-t-il.
La pauvre femme répond : « Oh Don Bosco ! Ayez pitié de moi ! Donnez-moi une bénédiction !
- De tout mon cœur, mais avez-vous foi en la Madone ?
- Oui, beaucoup !
- Alors agenouille-toi ! ».
La pénitente se demande bien pourquoi le saint prêtre lui demande de s’agenouiller car il a vu évidemment que ses jambes sont mortes.
Pour lui obéir, elle tente de s’appuyer sur les deux béquilles puis de ramper à même le sol. A cet instant, Don Bosco retire énergiquement les deux béquilles de dessous ses bras et de ses mains et dit : « Alors non, agenouillez-vous bien ».
Un silence de plomb règne parmi les 600 personnes présentes. La pénitente se retrouve à genoux sur le sol, sans savoir comment.
« Maintenant, ajoute le saint, dis avec moi ‘Je vous salue Marie à la Vierge Auxiliatrice’ ».
Après avoir récité les trois Je vous salue Marie, sans que personne ne l’aide, la femme, bien connue des habitants de la région, se lève, sans ressentir aucune douleur.
Don Bosco met les deux béquilles sur ses épaules et lui dit en souriant : « Va, et aime toujours Marie Auxiliatrice. »