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Patriarcat d'Antioche et de Jerusalem

Pourquoi confesser nos péchés exclusivement à un prêtre ?

Il nous est souvent demandé pourquoi il nous faut confesser nos péchés à un prêtre. Certains, écoutant en cela les protestants, prétextent que la confession ne serait pas biblique tandis que d’autres pensent qu’elle serait d’un autre âge, dépassée.

Ainsi, la question demeure : « Pourquoi confessons-nous nos péchés à un prêtre ? » C’est une bonne question.

Après tout, ne devrions-nous pas plutôt nous adresser directement à Dieu plutôt qu’à un homme ?

Dieu n’est-il pas le seul à pouvoir pardonner les péchés de toute façon ?

Ne trouverions-nous pas avantage à nous confesser par exemple devant le Saint-Sacrement ?

Oui, Dieu seul peut pardonner les péchés.

Les baptisés ne peuvent confesser leurs péchés qu’à Dieu seul en vue d’en obtenir le pardon. Nous pouvons parfaitement nous reconnaître pécheurs et demander pardon de nos péchés à Dieu dans notre chambre avant de nous coucher, devant le Saint-Sacrement à l’église et, il faut bien le dire, dans n’importe quel autre endroit.

En fait, au cours de la messe, nous demandons le pardon de Dieu à plusieurs reprises.

Donc, si nous le faisons, pourquoi devrions-nous aller voir un prêtre pour nous confesser ?

La raison en est simple : parce que Dieu l’a voulu ainsi.

Tout au long de l’Ancien Testament (cf. Lv 5, 1-11), Dieu indique clairement qu’Il pardonne les péchés mais qu’il le fait à travers le prêtre.

C’est exactement la même chose dans le Nouveau Testament ; Jésus, qui est Dieu, pardonne lui-même les péchés et il confie également la mission de pardonner les péchés en son nom à ses apôtres.

La confession était donc bien son projet. Même si c’est Dieu qui pardonne réellement les péchés d’une personne, le prêtre est le canal de ce pardon et a reçu cette « autorité », cette « compétence », en fait cette grâce de la part du Seigneur.

La confession est-elle biblique ?

En Jean 20, 21-23, nous voyons parfaitement que Jésus donne son pouvoir et son autorité aux hommes, ses apôtres, les premiers évêques de l’Église, afin qu’ils puissent pardonner les péchés.

« Jésus leur dit de nouveau : “La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie.” Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : “Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus.” »

Examinons cela plus en profondeur. Le verset commence par : « De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie ». Maintenant, posons-nous la question : pourquoi Jésus a-t-il été envoyé dans le monde ? Assurément, pour la Rédemption !

Jésus est venu sur terre pour pardonner nos péchés et pour réconcilier les gens avec Dieu.

À sa suite, Jésus envoie ses apôtres pour accomplir exactement la même mission que lui, en disposant exactement de la même autorité que lui.

Après avoir annoncé l’envoi des apôtres, Jésus « souffla sur eux et il leur dit : “Recevez l’Esprit Saint” ». Il leur insuffle ainsi la puissance et l’autorité de Dieu. Il est intéressant de noter que ce n’est que la deuxième fois dans toute la Bible que Dieu souffle sur quelqu’un.

L’autre fois, c’était dans le jardin d’Eden, quand Dieu a insufflé la vie à Adam.

Maintenant, Jésus insuffle la puissance du Saint-Esprit à ses apôtres afin qu’ils accomplissent leur mission de continuer le ministère de Jésus de pardonner les péchés et de réconcilier les gens avec Dieu.

Puis, après les avoir mandatés et leur avoir donné l’Esprit et l’autorité, Jésus conclut en leur disant : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. ».

En un mot, il dit aux apôtres qu’ils auront autorité pour pardonner les péchés des hommes (v. 23) ; c’est ce que nous appelons « le pouvoir des clés ».

Les hommes que Dieu a choisis ont donc formellement reçu la mission de Dieu lui-même de pardonner les péchés, ou parfois, pour certaines raisons, de ne pas les pardonner (par exemple, si les gens ne sont pas vraiment repentants, etc.).

Remarquez que Jésus dans ce passage n’a pas dit aux apôtres : « Dites simplement aux gens de confesser leurs péchés directement à Dieu » ni « dites aux fidèles de confesser leurs péchés au Saint Sacrement ».

Au contraire, Jésus lui-même a donné exclusivement aux Apôtres le pouvoir de pardonner les péchés en son nom.

Alors, puisque cela a été voulu ainsi par Jésus, comment les prêtres et les évêques pourraient-ils pardonner au nom de Dieu les péchés des baptisés si les baptisés eux-mêmes ne venaient pas leur confier ce qui pèse sur leur âme ?

Les prêtres ne pratiquent ni la divination ni la télépathie.

Dans les premiers temps de l’Église, les confessions étaient mêmes publiques : on accusait de ses fautes devant toute l’assemblée comme semble nous y inviter d’ailleurs l’apôtre Jacques : « Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres afin d’être guéris. » (Jc 5, 15) Mais, dans un souci de discrétion, le sacrement a évolué vers une confession aux seuls prêtres.

Pourquoi nous confesser à Dieu par le ministère d’un prêtre ?

Quand un baptisé se confesse, c’est bien à Dieu qu’il confesse ses péchés mais, pour recevoir le pardon de Dieu, il le fait par le ministère du prêtre, instrument que Dieu a choisi pour pardonner en son nom.

Le prêtre agit donc dans la personne même du Christ, « in persona Christi » disent les spécialistes, en tant que représentant humain de Dieu pour pardonner les péchés dans ce « ministère de la réconciliation ».

En confessant, le prêtre, nous dit le Catéchisme de l’Église catholique, « accomplit le ministère du Bon Pasteur qui cherche la brebis perdue, celui du Bon Samaritain qui panse les blessures, du Père qui attend le Fils prodigue et l’accueille à son retour, du juste Juge qui ne fait pas acception de personne et dont le jugement est à la fois juste et miséricordieux. Bref, le prêtre est le signe et l’instrument de l’amour miséricordieux de Dieu envers le pécheur. »

Que devons-nous confesser ?

Lors de la confession, nous devons confesser tous les péchés mortels que nous avons commis depuis la dernière fois que nous avons reçu l’absolution.

Ces péchés « mortels » sont des péchés extrêmement graves (cf. 1 Jn 5, 16-17) qui « tuent » la relation avec Dieu, qui coupent totalement la grâce divine, plaçant l’âme en état de mort, c’est-à-dire séparée de Dieu jusqu’à la prochaine absolution.

Nous en proposons une liste non exhaustive en fin de cet article.

Naturellement, nous pouvons aussi confesser nos péchés véniels, nos petits péchés de tous les jours, ceux qui ne détruisent pas totalement la relation à Dieu mais qui l’affaiblissent.

Quelles sont les avantages de la confession ?

Outre le fait que ce soit Jésus lui-même qui nous le demande, il y a au moins sept avantages à se confesser par le ministère d’un prêtre :

1. Tout d’abord, nous sommes des êtres constitués à la fois d’un corps et d’une âme. Nous sommes à la fois des êtres spirituels et de des êtres charnels et, comme tels, nous avons besoin de voir, d’entendre, de toucher, d’expérimenter…

Par conséquent, Dieu utilise, comme il le fait en toute chose, des moyens matériels pour nous communiquer des réalités spirituelles et invisibles (l’eau du baptême, le pain et vin pour la messe, l’huile pour la confirmation, etc.).

Ici, c’est le baptisé lui-même, en tant que personne, dans sa vie, dans ses actions, dans ses relations avec Dieu et avec les hommes, qui constitue lui-même la « matière » du sacrement de réconciliation : pécheur, gémissant sous le poids de ses fautes, il sollicite du Seigneur la parole qui, par la bouche du prêtre, va le pardonner et le renouveler efficacement.

2. À partir de ce premier point, le pénitent entend réellement, concrètement, du prêtre les mots de l’absolution « Je te pardonne tous tes péchés » puis la confirmation de ce pardon « Tes péchés sont pardonnés, va en paix. »

Le pécheur a donc la certitude de savoir que tous ses péchés sont pardonnés.

Même s’il ne se sent pas, même si sa conscience continue de rougir de ses fautes, même s’il a parfois l’impression que c’était trop facile, il doit se souvenir que Jésus, le Fils unique de Dieu, s’est fait arracher tous ses vêtements, qu’il a ensuite été cloué sur une croix et qu’il en est mort.

En faisant cela, il a pris sur lui tous les péchés de chacun de nous : il a versé une goutte de son sang pour chacun.

C’est ce qu’exprime d’une manière forte Blaise Pascal dans le Mystère de Jésus : « Je pensais à toi dans mon agonie, j’ai versé telles gouttes de sang pour toi ».

Jésus a souffert pour nous et il est mort à notre place pour que nous soyons libérés de nos péchés !

3. Pour pouvoir bien nous confesser, nous devons préparer notre confession par un examen de conscience sérieux.

Ainsi, avant d’aller accuser verbalement nos péchés à un prêtre, l’examen de conscience nous permet d’identifier concrètement les points que nous devons travailler, avec l’aide de Dieu, pour nous conformer chaque jour davantage à sa volonté.

4. Il peut sembler très humiliant d’aller avouer ses péchés à un homme.

Or, il ne faut pas oublier que l’orgueil est la raison pour laquelle le diable a été expulsé du ciel, et puisque l’orgueil est la racine de tout péché, en allant vers un autre homme, nous nous humilions, nous combattons notre orgueil et nous remettons sur le chemin de la relation avec Dieu.

5. Lors de la confession, le baptisé peut obtenir des conseils et de l’aide du prêtre pour mieux éviter de retomber dans le péché. De plus, si le pénitent trouve un prêtre qu’il aime et avec qui il se sent à l’aise, il peut ensuite le rencontrer en tant que « père spirituel » qui l’aidera dans les luttes et les difficultés de sa vie spirituelle ou physique.

6. Lorsque nous nous confessons, dans le sacrement, nous recevons des grâces spéciales et une aide de Dieu qui vous donne la force de repartir, d’être plus fort contre le péché et de suivre Jésus plus fidèlement.

En cela, le sacrement de réconciliation est un vrai sacrement de guérison.

7. Enfin, la pénitence que la personne reçoit à la fin de la confession la remet sur le bon chemin et diminue sa peine temporelle : le dommage causé par le péché qui doit en effet être réparé.

C’est comme lancer une balle dans la fenêtre de votre voisin. Vous pouvez aller vous excuser directement auprès de lui et vous faire pardonner : cela est très bien. Mais ce n’est pas assez. La fenêtre est toujours cassée et elle doit être réparée.

Ainsi, il faut bien sûr regretter ses fautes, mais nous devons également en réparer les conséquences que notre péché a occasionné à nos frères et à nous-mêmes.

Désormais, pécheur pardonné, nous devons faire de notre mieux pour éviter de retomber dans le péché.

Ainsi, se confesser n’est pas seulement s’excuser auprès de Dieu, mais c’est vivre une expérience qui doit changer toute notre vie.

Peut-on se confesser par téléphone, par WhatsApp… ?

À cause de la pénurie de prêtres, parce qu’on vit dans un village éloigné ou simplement parce qu’on a le désir de se confesser à un prêtre qu’on connaît et qu’on aime bien, on peut être tenté de vouloir se confesser par téléphone, par WhatsApp, par mail…

Disons le tout de suite : ce n’est pas possible.

Un pénitent ne peut pas se confesser sacramentellement et recevoir l’absolution par téléphone, WhatsApp ou autres moyens modernes car le sacrement nécessite la présence physique du pénitent et du prêtre.

La confession amène en effet à une proximité personnelle avec le Christ en la personne du prêtre.

Mais il faut aussi reconnaître que la confidentialité de l’échange ne peut être assurée si celui-ci était fait à distance.

S’il y a réellement impossibilité de trouver un confesseur, le baptisé qui prend conscience d’avoir commis un péché peut immédiatement faire un acte de contrition parfait en attendant d’avoir l’occasion de se confesser sacramentellement.

Cela ne remplacera donc pas la confession sacramentelle mais cela exprime à Dieu, par cette simple prière, la conscience de la gravité du péché, le repentir qu’on en a, la demande de pardon et le désir de ne plus recommencer.

Une histoire vraie pour finir

Il y a une histoire vraie d’un homme qui n’était pas allé se confesser depuis plus de quarante ans.

Naturellement, il avait une liste incroyablement longue de péchés et il lui a fallu beaucoup de temps pour tout avouer au prêtre. Après avoir fini d’accuser sa longue liste de fautes, l’homme n’a rien entendu de la part du prêtre. Juste un silence.

L’homme se demandait s’il allait être expulsé du confessionnal en raison de sa longue liste de péchés ? Comme cela faisait déjà un moment que le prêtre confessait, l’homme Il pensait que peut-être le prêtre s’était assoupi.

Quand soudain, le prêtre est sorti du confessionnal sans rien dire. Il a pris le pénitent pour l’embrasser. Alors que l’homme étreignait le prêtre et pleurait sur son épaule de pure joie, le prêtre a juste dit deux mots : « Bienvenue à la maison ».

Ceci est un signe efficace de l’amour de Dieu pour nous. Il est toujours là pour nous accueillir à la maison, pour oublier le passé et pour rétablir la relation avec nous.

La confession est le chemin le plus rapide vers le ciel. C’est pourquoi nous devrions y aller souvent. Plus nous avons de péchés, plus nous avons droit à la miséricorde et à l’amour de Dieu.

Si vous n’êtes pas venu depuis longtemps et que vous ne vous souvenez pas comment, dites-le simplement au prêtre, et il se fera un plaisir de vous guider.

Rappelez-vous : « aussi loin qu’est l’Orient de l’Occident, [Dieu] met loin de nous tous nos péchés » (Ps 102, 12). Jésus nous a également dit qu’ « il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit » (Lc 15, 10). Dieu lui-même aussi se réjouit ! La liberté et l’amour vous attendent !

Trois témoignages de la confession au premiers temps de l’Église

Voici quelques témoignages sur la confession qui datent des premiers temps de l’Église, qui prouvent, si besoin en était, que la confession n’est pas une invention de médiévale comme on l’entend parfois :

Saint Hippolyte de Rome, vers 215 après JC, indiquait comment un évêque qui procède à l’ordination d’un nouvel évêque doit prier :

« …Accordez ceci à votre serviteur, que vous avez choisi pour l’épiscopat, pour nourrir votre saint troupeau et servir comme votre souverain sacrificateur, servant nuit et jour pour se concilier sans cesse devant votre face et pour vous offrir les dons de votre sainte Église, et par l’Esprit du souverain sacerdoce pour avoir l’autorité de pardonner les péchés, en accord avec votre commandement… »

Saint Cyprien, évêque de Carthage (253 après JC) écrivait :

« Les pécheurs peuvent faire pénitence pendant un temps déterminé, puis venir à la confession publique, et par imposition de la main de l’évêque et du clergé, recevoir le droit de communier. »

Jean Chrysostome, évêque de Constantinople (387 après JC) précise

« le prêtre est appelé à l’administration des choses du Ciel, à l’exercice d’un pouvoir que Dieu n’a donné ni aux anges ni aux archanges ! Car ce n’est pas à ceux-ci qu’il a été dit : “Ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel ; ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel”. (Mt 18, 18) Les puissants de la terre ont, eux aussi, le pouvoir de lier, mais seulement les corps ; le lien dont parle l’évangile est un lien qui saisit l’âme, et qui s’étend jusqu’aux cieux tout ce que font ici-bas les prêtres, Dieu le ratifie là-haut ; le Maître confirme la sentence de ses serviteurs. Il a donné aux prêtres pour ainsi dire la toute-puissance dans le ciel. Il dit : “Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus”. (Jn 20, 23) Est-il un pouvoir plus grand que celui-là ? Le Père a donné au Fils tout jugement (Jn 5, 2), et je vois le Fils remettre ce même pouvoir tout entier aux mains de ses prêtres. »

 

SERMONS DE L’ARCHIPRÊTRE ANDREÏ TKATCHEV (traduit du russe automatiquement)

En ce qui concerne le sacrement de la repentance, l’Église, entre autres choses, donne la définition suivante: qui cache ses péchés dans la confession, non seulement il ne reçoit pas le pardon en eux, mais il les double aussi.

Il semblerait qu’une définition aussi formidable de l’Église devrait encourager tous les chrétiens à être francs dans la confession et à y procéder non pas avec un sens de la fausse justice pharisienne, mais avec un sens du publicanisme et du voleur prudent.

Mais, néanmoins, nous voyons encore souvent que certains à cause de la fausse honte, d’autres à cause du manque de foi, d’autres à cause de l’orgueil, le quatrième à cause de l’instigation du diable – en un mot, beaucoup ne cessent de cacher leurs péchés et à travers cela s’éloignent de la confession sans paix véritable en conscience, sans le verbe divin du pardon dans l’âme. De quoi les encourager à être francs ?

Comment leur enlever la fausse honte, le manque de foi, l’orgueil?

Comment les rendez-vous vraiment repentants ? Essayons de le faire avec la parole de saint Chrysostome ci-dessous.

Que Dieu accorde que ceux qui cachent leurs péchés dans la confession soient convaincus de leur tort et reviennent à la raison.

Voici ce que dit l’enseignant universel : « Confessez vos péchés, car par la confession les maladies de l’âme sont guéries. Et de même qu’une blessure corporelle n’est guérie que lorsqu’elle est montrée au médecin, mais l’infection qui lui est cachée apporte de plus en plus de contagion à l’homme, à la fin – la mort; de la même manière que les péchés dissimulés dans la confession, le corps et l’âme mortifient et apportent la joie au diable.

La confession sincère des péchés est un grand bien, et les cacher est la joie de Satan.

Il l’oblige à cacher dans la confession les péchés non seulement de l'homme simple mais aussi d’un homme savant, lui disant qu’il peut confesser ses péchés à Dieu en privé.

Toi, chrétien, tu n’acceptes pas cette pensée diabolique et tu n’hésites pas à confesser tes péchés pour recevoir le pardon aujourd'hui et demain.

Alors, entendez-vous, à ceux qui cachent leurs péchés dans la confession, ce que dit l’enseignant universel ?

Il dit que les péchés cachés dans la confession à la fois l’âme et le corps sont mortifiés, que cacher les péchés dans la confession apporte de la joie à Satan et que, finalement, Satan enseigne à cacher les péchés dans la confession.

Tu feras ta volonté pour satisfaire ton pire ennemi, Satan, tu lui apporteras de la joie, et tu prépareras ton âme à finir dans l’abîme de l’enfer. N’est-ce pas honteux? N’est-ce pas terrible? N’est-ce pas désastreux pour vos âmes ? Oh, vraiment, mes frères !

Par conséquent, compte tenu de cela, et ayez peur de cacher vos péchés comme un fléau pernicieux, révélez dans la confession vos blessures spirituelles sans aucune dissimulation, telles que vous les connaissez dans votre conscience, imaginez-vous en confession debout devant le visage du Seigneur Jésus-Christ Lui-même, qui accepte invisiblement votre confession, et enfin, et n’ayez pas honte du tout et ne cachez rien à votre père spirituel.

Et puis, si vous confessez vos péchés de cette façon, le Seigneur est fidèle et juste, qui vous pardonnera vos péchés et vous purifiera de toute iniquité. Amen.

En venant à

la confession, vous devez dire au prêtre sans dissimulation tous les péchés commis depuis la dernière confession et les péchés auparavant discrets. Si la confession est la première, vous devez dire gDès l’âge de 7 ans ou à partir du moment du baptême. Il est nécessaire de nommer tous ses péchés, sans en cacher aucun, le prêtre est obligé de garder le secret de la confession. Cacher un péché pendant la confession est un double péché, Dieu n’accepte pas une telle confession. Pour faciliter la préparation à la confession, voici une courte liste des péchés les plus courants dans lesquels vous devez vous repentir et combattre dans la confession. En reliant votre vie aux péchés énumérés, vous pouvez vous souvenir des péchés plus privés que vous avez commis, ils doivent également être énumérés dans la confession afin de recevoir de Dieu le pardon complet en eux.

Péchés contre les dix commandements de Dieu

1. Je suis le Seigneur ton Dieu, afin que tu n’aies pas d’autres dieux que Moi.

Péchés: ignorance dans la foi, athéisme, faux enseignements, communisme, magie, aller chez les grands-mères et les guérisseurs, astrologie (lecture des horoscopes incl.), participation aux sectes, orgueil, vantardise, carriérisme, arrogance, amour de soi, hérésie.

2. Ne faites pas une idole pour vous-même, n’adorez pas et ne les servez pas.

Péchés : idolâtrie, invoquer des esprits, nourrir des brownies, divination, plaire à l’homme, cupidité, attachement aux choses.

3. Ne prononce pas le Nom du Seigneur ton Dieu en vain.

Péchés: blasphème, moquerie du sanctuaire, échec et mat, dieu, rupture de la promesse,.

4. Souvenez-vous du sabbat, passez-le saintement; travaille pendant six jours et consacre le septième, le jour de repos, au Seigneur ton Dieu.

Péchés : oublier les fêtes religieuses, sauter les offices du dimanche, travailler les jours fériés, parasitisme, rompre le jeûne, empêcher les êtres chers d’aller à l’église et mener une vie pieuse.

5. Honore ton père et ta mère.

Péchés : insulter les parents, ne pas les honorer et ne pas se souvenir d’eux dans les prières, jurer sur la prêtrise et l’autorité, ne pas honorer les anciens et les enseignants, ne pas inviter un prêtre à des parents avant la mort.

6. Ne tuez pas.

Péchés : meurtre, avortement, colère, jurons, bagarres, haine, ressentiment, vindicte, irritabilité, audace, condamnation, injures.

7. Tu ne commettras point d’adultère.

Péchés: adultère, relations sexuelles hors mariage, homosexualité, masturbation, visionnage de pornographie, perversions sexuelles, attouchements et mouvements corporels indécents, port de vêtements provocateurs, abus de cosmétiques.

8. Ne volez pas.

Péchés: vol, fraude, usure, avarice, non-remboursement des dettes, kit de carrosserie, calcul, exécution négligente des devoirs.

9. Ne prononcez pas de faux témoignages.

Péchés : parjure, mensonges, calomnies, commérages, trahison, tromperie, .

10. Tu ne convoiteras point.

Péchés : envie, insatisfaction de sa situation, grognements.

Les épreuves sont le jugement privé de Dieu sur chaque âme humaine.

Selon la tradition de l’Église, chaque âme d’une personne après la mort, avant de comparaître devant le Jugement de Dieu, traverse successivement 20 épreuves, dans lesquelles, en présence d’anges et de démons, et devant l’œil du Dieu qui voit tout, elle donne une réponse détaillée à tous ses péchés, actes, inclinations et pensées, à l’exception de ceux qu’une personne a commis avant de recevoir le baptême et pour lesquels elle s’est repentie dans le sacrement de la confession.

C’est le chemin inévitable que toutes les âmes humaines (mauvaises et bonnes) traversent.

Les âmes justes, justifiées dans toutes les épreuves, sont emmenées par les anges dans les demeures célestes, et les âmes pécheresses, retenues dans l’une ou l’autre épreuve, sont attirées par les démons en enfer pour le tourment.

Par le jugement dernier de Dieu lors de la seconde venue sur terre du Seigneur Jésus-Christ.

Considérez vos péchés quotidiennement, priez pour eux, et en vous repentant de vos péchés dans le sacrement de la confession, vous recevrez de Dieu le pardon complet et une aide gracieuse pour la correction, la purification et le début d’une nouvelle vie (Saint Cyrille d’Alexandrie, Sur l’exode de l’âme).

Les péchés pris en compte lors des 20 épreuves.

1.Paroles : injustice, verbosité, paroles vides, oisiveté, superstition, médisance, blasphème, anecdotes, obscénités, vulgarités, distorsions des mots, simplifications, sorcières, absurdités, rires, injures, chanter des chansons passionnées, interprétations erronées, grincheux, oblique, vilenie, incitation, blasphème, profanation des gens et du nom de Dieu, commémoration en vain, impolitesse.

2. Mensonges : flatterie, flagornerie, ruse, mesquinerie, lâcheté, vanité, isolement, imagination, art, parjure, prestation de serment, dissimulation des péchés dans la confession, secret, violation de la promesse donnée dans la confession de ne pas répéter les péchés, ruse.

3. Calomnie : insultes, condamnation, déformation de la vérité, yabedtvo, plaintes, abus, moquerie, promotion des péchés d’autrui, arrogance, cynisme, pression morale, menaces, méfiance, doutes.

4. Gourmandise : boire, boire, fumer, manger en secret, rompre le jeûne, incontinence, festin, ivresse, toxicomanie, toxicomanie, etc., gourmandise.

5. Paresse : négligence, inattention, oubli, sommeil beaucoup, oisiveté, découragement, négligence, lâcheté, faiblesse de volonté, oisiveté, oubli, insouciance, frivolité, parasitisme, option, fraîcheur et chaleur au spirituel, négligence à propos de la prière, insouciance du salut, insensibilité.

6. Vol : détournement de fonds, vol, division, aventures, escroqueries, complicité, usage de biens volés, escroquerie, appropriation sous forme de saisie, sacrilège (vol de l’Église).

7. Cupidité : intérêt personnel, recherche du profit, négligence, avidité, avidité, avarice, accumulation, prêt d’argent à intérêt, spéculation, pots-de-vin.

8. Fièvre : extorsion, vol, vol, ruse, non-remboursement des dettes.

9. Mensonge : tromperie, kit de carrosserie, corruption, procès injuste, déshonneur, motorisme, suspicion, dissimulation, complicité.

10. L’envie : dans les biens matériels, dans les vertus spirituelles, le désir de l’étranger.

11. Orgueil : vanité, volonté personnelle, autoglorification, exaltation, vanité, arrogance, hypocrisie, adoration de soi, désobéissance, intransigeance, désobéissance, mépris, impudeur, iniquité, blasphème, ignorance, audace, autojustification, entêtement, impénitence, arrogance.

12. Mémorisation : vindictivité, vengeance, vindicte, sabotage, intimidation, ruses, serments.

13. Colère : intransigeance, tempérament, haine, rage, coups, coups de pied, audace, colère, désespoir, querelles, querelles, hystérique, scandale, trahison, cruauté, impolitesse, ressentiment.

14. Meurtre : (pensée, parole, action), bagarre, utilisation de toutes sortes d’instruments ou de drogues pour le meurtre, avortement (ou complicité)

15. Sorcellerie : Divination, Enchantement, Occultisme, Astrologie, Horoscopes, Séduction par la mode, Guérison (extase)Rasensorica) se cachant derrière le nom de Dieu, lévitation, sorcellerie, sorcellerie, sorcellerie, chamanisme, sorcellerie, magie indépendamment de la couleur et de la direction.

16. Luxure : cohabitation charnelle en dehors du mariage à l’église, y compris le soi-disant mariage civil, les opinions voluptueuses, les pensées prodigues, les rêves, les fantasmes, les délices, les plaisirs, les indulgences dans le péché, la profanation de la chasteté, la profanation nocturne, la pornographie, regarder des films et des programmes dépravés, la fornication des mains.

17. Adultère : tentative de séduction, adultère, violence, chute, rupture du vœu de célibat.

18. Fornication de Sodome : perversion de la nature, autosatisfaction, auto-torture, violence, enlèvement, inceste, séduction des mineurs (directe et indirecte).

19. Hérésies : incrédulité, superstition, distorsions et perversions de la vérité, distorsions de l’orthodoxie, doutes, apostasie, violation des décrets de l’Église, participation à des rassemblements hérétiques (sectes...), ainsi que participation à d’autres associations et structures combattant Dieu.

20. Impitoyable : insensibilité, cruauté, persécution des infirmes, cruauté, pétrification, délimitation, ne se souciait pas des enfants, des personnes âgées, des malades, ne faisait pas l’aumône, ne se sacrifiait pas et ne sacrifiait pas son temps pour le bien des autres, l’inhumanité, le manque de cœur

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